Le projet de donner vie à un enfant est le fruit de la relation d’un couple. Quand ce souhait peut se concrétiser naturellement, il le comble de bonheur. Mais quand ce désir met trop longtemps à se réaliser, il faut un petit coup de pouce. C’est ce que la procréation médicale assistée (PMA) peut apporter. Ce petit coup de pouce suscite cependant souvent bien des questions, autres que purement médicales.

Avant le traitement

Quand un couple a identifié, après les examens préalables, l’origine de ses soucis d’infertilité, ce peut être source de questionnements personnels divers. C’est pourquoi les gynécologues recommandent de suivre une séance chez le psychologue avant le démarrage de leur traitement.

Les psychologues proposés connaissent bien les situations vécues par les couples, et sont à même de les écouter efficacement. Doutes, peurs et craintes, questions peuvent être partagés avec eux. De même que peuvent être anticipés les moments plus durs auxquels ils devront peut-être faire face en cours de traitement.

En cours de traitement

Les diverses étapes à traverser quand un traitement a démarré ne sont pas toujours simples à vivre, et sont parfois sources de stress. Des difficultés émotionnelles ou relationnelles peuvent surgir, liées à des échecs du traitement. L’aide psychologique peut alléger le fardeau que représente pour certains couples le parcours d’une procréation médicale assistée. Cette aide est proposée, et la liberté est laissée à chacun des deux partenaires d’y adhérer ou non.

Certains centres de PMA organisent également des groupes de parole, qui mettent en présence les personnes expérimentant le même parcours. L’échange d’expériences similaires peut parfois être source de réconfort.

D’autres types d’aide thérapeutique, moins axés sur la parole que l’assistance psychologique, peuvent aussi être suggérés par les centres de PMA.

Article réalisé sous la direction du Dr Gautier Vandenbossche
Date de publication : 12-02-2016